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22/05/2018 Réunion Déchets des Activités Economiques - Présentation de la Méthodologie d'Observation des DAE

L'ORDECO vous a proposé une réunion de travail sur l'observation des Déchets des Activités Economiques effectuée sur 2 sites

Cette réunion s'est tenue en deux lieux la même semaine 

Compte rendu des réunions (pdf) 

La présentation commentée (pdf)

I INTRODUCTION 

En 2018, l’ORDECO organise des réunions pour présenter et discuter de ses méthodologies d’observation sur différents déchets. Des réunions auront donc lieu sur : 
- Les Déchets Ménagers et Assimilés (DMA), 
- Les Déchets Dangereux (DD), 
- Les Déchets Organiques (DO), 
- Les déchets du Bâtiments et des Travaux Publics (BTP) (surtout les Déchets Inertes (DI)) 
- Les réunions du 22 et du 24 mai proposent de se focaliser sur l’observation des Déchets d’Activités Economiques Non Dangereux Non Inertes (DAE NDNI). 
 

II PRÉSENTATION DES MÉTHODOLOGIES D’OBSERVATION DES DAE 

 

A. Présentation de l’outil d’estimation statistique du gisement de DAE NDNI développé par la CCI de Toulouse, l’ORDECO et la CMA 31. 

L’outil statistique d’évaluation du gisement est gratuit et propose une première approche « à la louche » des DAE NDNI. L’évaluation est mise à disposition des CCI et CMA de tous les départements d’Occitanie, auxquelles les collectivités peuvent s’adresser pour avoir des extractions infra départementales. 

Des ratios permettent de déterminer un gisement global de DAE NDNI produit par un établissement en fonction de son secteur d’activité et de son effectif brut. L’évaluation porte sur un ensemble d’établissements obtenus via les Registres du Commerce et des Sociétés et les Répertoires des Métiers. Dans un second temps, des pourcentages permettent de dégager une répartition par nature de déchet en fonction du secteur d’activité. Les natures de déchets considérées sont les suivantes : 

ATTENTION : 

- PLUS LE TERRITOIRE D’ÉTUDE EST RESTREINT, PLUS L’ERREUR STATISTIQUE AUGMENTE 

- CE GISEMENT STATISTIQUE NE CORRESPOND PAS À CE QUI EST EFFECTIVEMENT CAPTÉ OU CAPTABLE, NI À CE QUI EST TRIÉ DANS LES ENTREPRISES. 

- LA CLASSIFICATION PAR NATURE DE DÉCHETS EST MOINS PRÉCISE QUE L’ESTIMATION GLOBALE DU GISEMENT ET EST DONC À PRENDRE AVEC PRÉCAUTIONS ; ELLE NE DOIT PAS FONDER LA CRÉATION D’UNE FILIERE PAR EXEMPLE. 

 

B. Présentation des résultats de l’évaluation du gisement à l’échelle de l’Occitanie au moyen de cet outil statistique. 

L’outil statistique produit une estimation de gisement de 2 686 kt pour l’Occitanie en 2017. 

Les 3 principaux secteurs producteurs de DAE NDNI sont d’abord l’industrie manufacturière, le commerce/réparation automobile et la construction. 

En région, le tiers des DAE NDNI serait produit par des établissements de moins de 10 salariés qui représentent 94% du total d’établissements pris en compte dans l’outil. A l’inverse, les deux tiers sont produits par les établissements de plus de 10 salariés qui représentent 6% des établissements pris en compte pour l’Occitanie. 

Les déchets les plus prégnants, d’après l’estimation statistique, sont les organiques (un quart du gisement) suivis par le bois, puis le papier/carton et les métaux. Les déchets non identifiés (catégorie « mélange ») représentent également un quart du gisement. 

 

C. Présentation des méthodologies complémentaires mises en oeuvre pour suivre les flux de DAE NDNI à la fois produits et traités à travers le prisme régional. 

En complément, l’ORDECO observe du point de vue de la production de déchets : 

L’outil statistique permet d’évaluer la production des établissements restants qui ne sont ni de gros producteurs de déchets, ni collectés par le service public. 

Les boues ne sont pas suivies spécifiquement par l’ORDECO (elles sont exclues de l’outil statistique). Les déchets des administrations non plus (en mélange avec les OM). 

Du point de vue du traitement des déchets, l’ORDECO suit les DAE traités dans les installations de traitement de déchets et les centres de tri d’Occitanie à travers les déclarations que ces installations réalisent dans GEREP et via l’enquête nationale ITOM de l’ADEME que l’ORDECO administre également. 

L’ORDECO ne suit pas spécifiquement les déchets exportés à l’étranger. Une part importante des DAE NDNI n’est donc pas tracée. 

 

III SYNTHÈSE DES PROPOSITIONS D’AMÉLIORATION 

 

IV COMPTE RENDU DETAILLÉ DES ÉCHANGES 

I. Sur la présentation de l’outil :  

Les activités strictement agricoles ne sont en effet pas inscrites au RCS ou au RM, ainsi un ratio est disponible pour le secteur « agriculture » mais il est ancien et ne recouvre pas l’ensemble des activités agricoles. 

De même, les établissements publics ne sont pas inscrits au RCS ou au RM et ne sont donc pas inclus dans l’estimation produite par l’outil (cela concerne l’« enseignement » et la « santé » notamment). Des ratios sont disponibles mais seule une petite partie issue du privé est donc prise en compte dans l’évaluation. 

 

Ce choix a été fait dans un objectif de cohérence : un ratio est parfois disponible pour un seul code APE, et parfois un même ratio est valable pour une vingtaine d’entre eux. Ainsi, pour réaliser des comparaisons équitables sans stigmatiser un « métier », les secteurs choisis sont indexés sur la classification A21 de la NAF. 

 

Ces déchets ne sont pas suivis ou identifiés à part entière et sont « assimilés » aux ordures ménagères, au même titre que les déchets des petites commerces et artisans. Ils se retrouvent en partie dans les DMA collectés par le service public. 

 

La classification A21 intègre 3 secteurs qui ne sont pas pris en compte du tout dans l’outil car les établissements ne concernant pas d’activités économiques, ils ne sont jamais ressortissants des RCS ou RM. Il s’agit de « administration publique », « autres activités de services », « activités extraterritoriales ». Pour ces secteurs aucun ratio n’est disponible dans l’outil. 

 

Les résultats de l’estimation de gisement sont uniquement restitués par tranche mais les calculs se font bien sur l’effectif salarié brut. Le choix de cette restitution était notamment de pouvoir permettre une observation de la production de déchets en lien avec la taille des établissements. 

 

L’estimation à l’échelle de l’établissement n’est pas permise dans la restitution par l’outil, d’une part pour des questions de confidentialité des données mais également pour des raisons de fiabilité statistique. Il est important de rappeler un principe statistique : plus on restreint le champ de l’estimation statistique moins la donnée sera fiable. 

 

Techniquement c’est quelque chose de faisable (par exemple il est possible de recoller aux zones définies par le PRPGD pour les DMA). En revanche, il n’est pas sûr que cela soit pertinent, il faudrait définir l’utilisation à faire d’une telle donnée. 

 

L’outil est effectivement proposé gratuitement aux CCI / CMA qui en font la demande.

Des évaluations ont ainsi été réalisée pour une grande partie des départements et régions de France métropolitaine depuis la création de l’outil dans le cadre des plans départementaux, puis régionaux, relatifs aux déchets.

 

Il n’y a pas eu d’analyse officielle de fiabilité de l’outil car pour ce faire il faudrait comparer l’estimation avec des données d’enquête exhaustive sur tous les établissements d’un territoire ce qui n’est pas envisageable. 

 

II. Sur la présentation des résultats Occitanie 2017

La répartition est indexée sur des données en masse ce qui peut expliquer la faible part du plastique dans le tonnage. 

 

En effet, cela s’explique par le fait que le secteur qui génère la plus grande part de métaux dans l’outil statistique est celui de l’industrie manufacturière : ainsi la différence sur la Haute-Garonne pourrait s’expliquer par le fait que le secteur de l’Industrie Manufacturière est plus représenté sur ce département que sur les autres. 

 

 

Les déchets de l’ancienne région Midi-Pyrénées en 2017 par rapport à la précédente évaluation en 2014 sont en légère augmentation mais cela peut s’expliquer par l’évolution du tissu économique. 

 

III. Sur la présentation des méthodologies complémentaires :

 

4% correspondent à 33 000 t environ. 

 

Un point entre la DREAL et l’ORDECO sera mis en place en juin 2018 afin notamment de travailler sur le volet « producteurs de DND » qui concerne 53 établissements à passer en revue. 

 

IV. Sur les améliorations et nouvelles méthodologies d’observation des DAE NDNI 

A) Les propositions d’études filières o Le plastique est un sujet « à la mode » qu’il semble incontournable de traiter. (SYPRED) 

 

Les déchets mobiliers sont dans les REP, idem pour les pneus : pour récupérer l’information des REP, il s’agit de travailler en direct avec les éco-organismes et compiler leurs données (17 filières REP). 

 

B) Proposition de travail avec les collectivités en redevance spéciale

Cela paraît moins pertinent sans les secteurs d’activité. 

 

 Cela semble compliqué d’intégrer ces éléments en amont.

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